Les phares des Côtes-d'Armor sont bien plus que de simples structures de navigation. Ce sont des témoins de l’histoire maritime de la région, des sites touristiques incontournables, et des lieux où nature et architecture se rencontrent pour offrir des panoramas exceptionnels. Que vous soyez passionné de photographie, de randonnée ou d’histoire maritime, la visite de ces phares est un excellent moyen de découvrir les Côtes-d'Armor sous un autre angle.
Si vous souhaitez partir à la découverte des phares costarmoricains, découvrez les phares les plus proches de notre camping des Côtes d’Armor.
Le phare de L’Ost-Pic (qui signifie: Pointe de la Queue), à Plouézec, vous le verrez de la pointe de Bilfot, c’est à dire à 10 minutes de notre camping. Ce phare datant de 1893, n’est pas accessible à pied, vous pourrez juste l’admirer de la côte.
Ce phare breton se trouve dans l’embouchure du Trieux, entre Ploubazlanec et l’île de Bréhat, construit en 1865, détruit durant la seconde guerre mondiale, il fut reconstruit à l’identique en 1949. Ce phare est ouvert à la visite essentiellement durant la période estivale.
Comme son nom l'indique, est situé sur l'îlot Harbour, au large de Saint Quay Portrieux, soit environ 15 minutes de notre camping. Il fait 13m de haut, et sa construction date de 1847. Ce phare avait pour mission de guider les navires à l'entrée du port et de prévenir les marins des dangers sous-marins cachés dans la baie. Il peut être admiré depuis les côtes environnantes, notamment depuis Saint-Quay-Portrieux ou lors d'excursions en bateau.
Il se situe la partie nord de l’île de Bréhat, il mesure 11,70m de haut, construit à partir du granit rose en 1952, succédant à celui construit en 1855 et détruit durant la seconde guerre mondiale, Le Phare du Paon reste une importante balise de navigation pour les marins traversant l'archipel de Bréhat et la mer d'Iroise.
Bien qu'il ne soit pas ouvert au public à l'intérieur, il est facilement visible lorsque vous arrivez au nord de l’île de Bréhat. Il est accessible par bateau, et de nombreuses croisières permettent d'admirer le phare et ses alentours depuis la mer.
C'est l'un des phares les plus emblématiques de la Bretagne, situé à Ploumanac'h, près de Perros-Guirec, dans les Côtes-d'Armor, sans doute l’un des plus photographiés. Sa construction date de 1946, comme le phare du Paon, il est bâti en granit rose.
Le Phare de Mean Ruz est un symbole de cette région et un véritable point de repère pour les marins comme pour les visiteurs. Ce phare n’est pas ouvert à la visite, mais vous pouvez l’admirer de l’extérieur en suivant le sentier des douaniers. Il se situe à 45 minutes du camping Sites et Paysages Le Neptune.
La vie des gardiens de phare était marquée par l'isolement. Beaucoup de phares des Côtes-d'Armor se trouvaient sur des îlots ou des rochers en mer, ou bien à proximité de côtes difficiles d'accès.
Le quotidien des gardiens se structurait autour des horaires liés aux marées et à la lumière. Ils se levaient aux heures de l'aube pour allumer le phare et s'assuraient qu'il ne s'éteignait pas avant la tombée de la nuit. Le soir, ils effectuaient des vérifications, s'assurant que la lumière était bien visible et que les mécanismes n'étaient pas défectueux.
Les conditions de vie et de travail des gardiens étaient souvent rudes. Les phares étaient des constructions isolées, souvent situées dans des endroits exposés aux intempéries. Tempêtes, vent violent, et mer agitée faisaient partie du quotidien. Les gardiens devaient faire face à ces conditions extrêmes tout en maintenant les phares en service. Les équipements de sécurité étaient rudimentaires, et ces hommes passaient souvent des nuits blanches à surveiller la mer.
Au fil du temps, les phares bretons ont subi des transformations technologiques majeures. Au départ, la lampe à huile était utilisée pour éclairer la lumière du phare. Puis, à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, la lumière a été améliorée avec des systèmes à carbure et ensuite à électricité. Ces innovations ont permis aux phares de devenir plus visibles et de mieux résister aux intempéries.
Les lentilles de Fresnel, une invention du physicien français Augustin-Jean Fresnel au début du 19e siècle, ont aussi révolutionné la conception des phares. Ces lentilles permettaient de concentrer la lumière et d’améliorer la visibilité de ces phares à de grandes distances.
À partir des années 1950, le rôle des gardiens de phare a progressivement disparu avec l'automatisation des phares. Les innovations technologiques, notamment l’électrification des phares et l’utilisation de systèmes automatisés à radar et GPS, ont rendu les gardiens inutiles. L’automatisation a permis de réduire le besoin de présence humaine sur place, bien que certains phares aient continué à être entretenus par des équipes de maintenance.
L’automatisation des phares a eu lieu de manière progressive, avec de nombreuses stations côtières devenant sans gardien dans les années 1980 et 1990.
Aujourd'hui, bien que l'automatisation ait pris le relais, les phareman (gardiens de phare) sont toujours très respectés dans la culture bretonne. Ils représentent une époque où la Bretagne était intimement liée à la mer et où l'humain assurait la sécurité des marins.